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Vive La Gaule
1987

Il pouvait paraître aussi simple de s'engager dans ce concept (l'univers d'Asterix et Obélix) que sur une autoroute. Le Grand Orchestre du Splendid l'avait tenté trois ans auparavant, non sans lourdeur ... Richard Gotainer a fait le contraire. Il a su aborder des thèmes surtraités dans la BD, mais rarement évoqués en chanson (le barde, le druide, l'amitié, un certain penchant à la bastonnade et aux festins ragoûtants ...ça est frugal !) en évitant les emprunts trop directs. A part le "gros copain", les paroles n' offrent qu'une seule référence nommée à l'oeuvre de Goscinny et Uderzo : Falbala. Jusque là : un sans faute !
La plus grande difficulté était d'intégrer
l'élément rustico-folk dans le paysage sonore de Gotainer. C'était réussi dans le Forgeur De Tempos, (ou plus tard dans des morceaux comme Le Pays Où J'Ai Pied) mais dans Vive La Gaule, le son  est trop synthétique. Il faut dire que les 45 tours des années précédentes - Le Youki, Nuit Papou, Caféine - avaient permis à Richard Gotainer et aux frères Engel de développer des trouvailles musicales et techniques (percussions et bruitages déclenchés par le biais de sampleurs, basses programmées, meilleur rendu des guitares...).  Finalement, le son est devenu plus net, moins chaud.
Bref (vitre), malgré la bonne humeur évidente de l'album,
les mélodies accrocheuses et les nouvelles collaborations (Eric Kristy pour les textes, Lionel Gaillardin, Franck Langolff pour les musiques et arrangements), il a eu du mal à s'imposer suite à la floppée de succès allant de 1980 à 1986.

45 tours :  Les Baffes
La Gaudriole (voir)
Vive La Gaule
         
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